Kiss University
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 Baby, We Were Born To Run

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MessageSujet: Baby, We Were Born To Run   Baby, We Were Born To Run EmptyLun 17 Aoû - 0:15

✚ BABY WE WERE BORN TO RUN ✚

Baby, We Were Born To Run 244o55e

PROLOGUE
POV Sôjiro


« Je m’appelle Nakamura Sôjiro. J’ai 15 ans, et je viens tout juste d’entrer au lycée. Je vis dans un village, au nord du Japon. Perdu au beau milieu d’une immensité désertique, la vie ici est calme, trop calme. Mes parents ont toujours vécu ici, j’y suis né, et n’ai jamais quitté cette terre. Nous habitons dans un coin reculé, au milieu de champs, près d’un petit ruisseau. Ma mère est serveuse dans un bar au village. Elle est belle, souriante, gentille, tout ce qui a de courtois. Mon père, lui, est un monstre. L’année dernière, il fut libéré, cela faisait 5 ans qu’il était en prison, coupable de nombreux viols sur des mineures. A cause de ça, jamais personne ne m’a apprécié à l’école, je suis, selon les autres élèves, le fruit d’un monstre, l’enfant du diable et un déchet de la nature. Je ne cesse d’entendre ces propos, chaque jour, des mots qui transpercent ma chair et me déchirent de l’intérieur. Qu’importe, un jour, je mourrais…
Mais je n’aurais jamais pensé mourir à ses côtés…
Tsubasa… »


END POV Sôjiro
FIN DU PROLOGUE

Voilà le prologue de ma nouvelle histoire ! ^_^ Pour être franche, je me suis inspirée du film « Shissou » (avec Yûya Tegoshi), pour quelques détails : le village, l’exclusion à l’école de ses camarades… bref, j’espère que cette histoire vous plaira ! =)


©️ Pyoko Shaobu
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MessageSujet: Re: Baby, We Were Born To Run   Baby, We Were Born To Run EmptyLun 17 Aoû - 0:30

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CHAPITRE I

Le soleil venait à peine de se lever sur ce petit village nippon, et la population émergeait à peine d’un lourd sommeil. Sôjiro Nakamura était debout depuis déjà bien longtemps, autant dire qu’il avait fait une nuit blanche. Debout devant sa fenêtre, il regardait droit devant lui, la route déserte et la vaste étendue de champs qui entouraient cette simple allée de béton. Encore une fois, aujourd’hui, il allait devoir supporter les nombreuses moqueries de ses camarades, et la souffrance frappait déjà à sa porte, attendant sagement de pouvoir déchirer la chair du jeune japonais. Son père, depuis sa sortie de prison, s’occupait du jardin, et faisait pousser ses propres légumes, un moyen pour lui de s’occuper et de se trouver une activité intéressante. Sa mère préparait le petit déjeuner, du riz et des algues séchées, tout comme aimait Sôjiro. Malgré son réveil prématuré, il restait dans sa chambre, vêtu de son pyjama miteux, et attendait que sa chère mère vienne le chercher. La lumière devint éblouissante, lorsque les rayons du soleil se reflétèrent sur sa fenêtre. Il plissa les yeux, et recula de quelques pas avant de refermer le rideaux et de plonger la pièce dans l’obscurité. Il se retourna, et jeta un bref coup d’œil à sa chambre : elle n’avait rien d’attractif, pas une seule décoration, seulement un futon en guise de lit, une armoire pour ses vêtements, un bureau, une chaise, une lampe de chevet, une petite bibliothèque où il entreposait les seuls ouvrages qui pouvaient l’intéresser un temps soit peu. Il avança vers son lit défait, et tira la couette sur le matelas fin. Puis, quelque un frappa à la porte :

« Sô-kun ? Il est l’heure, viens manger si tu ne veux pas être en retard ! »

Sôjiro se retourna vers la porte, et attendit que les bruits de pas s’estompent pour ouvrir son armoire, presque à l’aveuglette. Il attrapa son uniforme, noir à col droit, se déshabilla et enfila le vêtement scolaire. Une fois chose faite, il prit son sac de cours, et se rendit dans la cuisine, au rez-de-chaussée, où sa mère l’attendait sagement dans le salon : la nourriture était déjà posée sur la table, et n’attendait plus qu’à disparaître dans les gosiers des trois membres de la famille. Sôjiro s’assit à sa place habituelle et regarda le bol de riz fumant, de cet air neutre qui ne quittait jamais son visage. Sa mère, du nom de Hitomi, se tourna vers son enfant, et déposa un tendre baiser sur son front pâle et froid. Là, elle fronça les sourcils et regarda son fils avec inquiétude :

« Sô-kun ? Tu as encore dormi la fenêtre ouverte ? »
« J’ai oublié de la fermer. » répondit le garçon. « Gomen. »
( Gomen : Désolé )

Hitomi haussa les épaules, et alla dans le jardin, afin d’aller chercher son mari, déjà affairer à ses plantations. Lorsque l’homme arriva dans le salon, une sorte de vent glacial pénétra dans la pièce, et Sôjiro se figea sur place : Ken avait une prestance importante, et sa cela pouvait intimider n’importe qui. Ses petits yeux, semblable à une vipère, balayèrent la pièce, alors que ses pommettes creusées par le manque de vitamines se crispaient en même temps que ses lèvres gercées. Il avança, et s’assit en bout de table, à la droite de son fils. Il lui jeta un bref regard, et remarqua la pâleur de son visage.

« Tu fais tout pour attraper la mort toi hein ? »

Sôjiro ne répondit pas, et se contenta de baisser la tête vers son bol, les mains jointes sur ses genoux. Ken afficha un sourire sadique, dévoilant ses dents jaunies et décalées. Sa femme vint s’asseoir à son tour, en face de son enfant.

« Itadakimasu. »
( Note : Ceci se dit avant de manger, une sorte de remerciement pour la nourriture )

Et ils commencèrent à manger. Tandis que Sôjiro avalait son riz, il lui arrivait de jeter des coups d’œil discret à son père : cet homme était un ancien criminel, et Dieu seul sait si ses intentions actuelles sont bonnes… Sôjiro ne l’a jamais vraiment aimé, les relations avec cet homme ne sont que purement de père à fils, et n’iront jamais plus loin, car jamais il n’a réussi à lui adresser le moindre sourire ou mot compatissant. Son incarcération dura cinq ans, pour ses crimes, il devait payer, mais pas assez… Cinq ans, ce n’était rien ! Alors pourquoi ? Tout simplement parce que sa femme avait dépensé toutes ses économies pour payer un avocat digne de ce nom, qui avait su alléger la peine de ce violeur abominable… Voilà aussi pourquoi, Sôjiro n’était qu’un déchet pour son entourage et pour les gens du village…

****

Il était temps de se rendre en cours. Cela faisait trois semaines que les cours avaient reprit, et Sôjiro entrait tout juste en première année de lycée. Il faisait tous les matins, le chemin seul, en vélo. Le chemin devait lui prendre à peu près une demi heure, sauf lorsqu’il était à pieds, il fallait compter une heure tout au plus. Ce matin, il voulait profiter de la brise fraîche en roulant sur ce vélo minable, et se réveiller davantage. Une fois devant l’établissement scolaire, son corps se glaça, alors qu’il se préparait mentalement à pénétrer dans ce lieu qu’il considérait comme semblable à l’enfer. On ne pouvait jamais distinguer un élève seul, ils étaient tous en groupe, les amis se formaient rapidement ici, le nombre d’élèves étaient très limités, pour un village comme celui-ci. Mais Sôjiro, lui, était bien le seul à ne pas avoir le moindre ami. Il entra dans la cour, la traversa et parcouru les couloirs afin de se rendre dans sa classe respective. Et bien entendu, les ennuis débutèrent déjà.

En arrivant près de la porte, il ne fut pas étonné de voir le contenu de son casier joncher le sol du couloir : ses cours, son matériel… Tout avait été renversé devant la porte. Sôjiro soupira discrètement, se pencha et ramassa comme il put. Puis il entra dans la salle de classe :  tout le monde se tut sur le coup, et des dizaines de petits yeux se posèrent sur Sôjiro. Il ne s’en préoccupa pas, tous les jours c’était la même chose, et il ne se préoccupait plus de rien. Il s’avança vers sa table, et s’assit à cette dernière, posant son tas d’affaires personnelles devant lui. Il avait déjà conscience que dans quelques minutes, il risquait de devoir supporter de nombreux coups bas de la part de ses camarades. Et comme si ses pensées avaient été divulgué à haute voix, un groupe de trois jeunes filles arriva devant lui. L’une d’entre elle, aux cheveux longs et noirs, raides et soigneusement coiffés, encadrait son visage fin à la perfection. La seconde avait des couettes, et les cheveux plus clairs, alors que la troisième se contentait d’une coupe au carré, ses cheveux aussi sombres que la nuit. Sôjiro ne leva pas les yeux vers elles, et observa ses affaires en fouillis, jusqu’à ce qu’elles n’atterrissent par terre, la première demoiselle ayant donné un coup violent dans ce tas de feuilles, pour les faire valser sur le sol. Elle se pencha au-dessus de la table, et appuya ses mains sur le bois afin de s’approcher du jeune Sôjiro.

« Nee, Nakamura, pourquoi est-ce que tu t’obstines à venir en cours ? »
( Nee : dis )
« So dayo ! » lança la deuxième étudiante, « Tu devrais plutôt rester chez toi, avec ton monstre de père… »
( So dayo : C'est vrai )

Sôjiro resta muet. A quoi bon répondre à ces provocations, il devait tant subir de choses de ce genre chaque jour, il n’allait pas pour autant se rebeller aujourd’hui. Jouer la sourde oreille était ce qu’il savait faire de mieux, et ce, sans trouver d’autres solutions plus adéquates à son bien être. Il avait beau les supplier, ils revenaient constamment à la charge, plus cruel et plus sadique, autant y aller avec brutalité, sur ce garçon qui est le rejeton d’un criminel abominable. Il pourrait se justifier autant qu’il le voudrait, cela reviendrait exactement au même. Et là, il allait encore devoir se montrer fort. La première demoiselle, autrement appelée Sayuri, ricana de sa petite voix aigue et hautaine, puis elle attrapa le menton de Sôjiro entre ses doigts fins afin de lui relever le visage. L’adolescent dut alors regarder la jeune fille, et remarqua cette lueur de sadisme qui brillait au fin fond de ses pupilles sombres.

« Tu devrais rester chez toi… monstre…! »

Et aussitôt, elle lui donna une gifle. Le visage de Sôjiro se tourna violemment sur le côté, et il plaqua sa main sur sa pommette endolorie. S’en suivit des ricanements de la part des demoiselles, tandis que l’adolescent se querellait avec lui-même pour ne pas montrer le moindre signe de faiblesse. Elles restèrent donc un instant à le regarder, comme s’il était un animal en cage au zoo, que l’on pouvait pointer du doigt sans aucune crainte. Puis, elles s’en allèrent, retournant à leurs places respectives, sans cesser de marmonner des propres injurieux à l’adresse de Sôjiro. Le jeune homme se leva de sa chaise, afin de ramasser ses affaires qui se retrouvaient par terre pour la deuxième fois de la journée, et c’était loin d’être fini, le garçon s’en doutait. Mais tout ceci durait depuis déjà bien trop de temps pour que ça cesse brutalement, tôt ou tard, il craquerait et se laisserait tomber au fond du gouffre du désespoir, car en d’autres termes, il était seul, totalement seul.

Il était l’heure de la pause déjeuner. Les élèves s’éparpillaient ou bon leur semblait, que ce soit dans la cour, la cafétéria ou alors dans leur salle de classe. Sôjiro, lui, préférait s’isoler quelque part, manger en paix. Il sorti donc de la salle, son bentô serré contre son torse alors qu’il avançait dans le couloir, l’air méfiant. Mais ceci ne suffit pas, car en un rien de temps, il se retrouva à plat ventre par terre. Il ne put se rattraper, et son nez percuta violemment le sol, alors que sa boîte à déjeuner glissait sur le carrelage pour se retrouver un ou deux mètres devant lui. Une bande de cinq garçons l’entoura alors, tous aussi mesquins dans leurs regards les uns que les autres. Sôjiro regarda le garçon face à lui : les épaules larges, les cheveux très courts et le visage rond, Ikimachi Tatsuya était le leader d’un petit groupe de voyous de l’école, bien connu pour leurs farces douteuses et leur manque de tact impressionnant. Il se pencha légèrement en avant et afficha un sourire sadique.

« Nakamura, qu’est-ce que tu transportes de beau là-dedans ? »

Il prit le bentô de Sôjiro, et l’ouvrit sans aucune délicatesse pour ensuite déverser les onigiris ainsi que les algues séchées sur le sol, avant de les écraser du talon de sa chaussure. L’adolescent du subir ce spectacle, sans broncher, alors qu’un mince filet de sang s’écoulait de sa narine gauche. Il leva le menton vers Tatsuya, et une fois chose faite, il se prit un coup de pied dans la mâchoire, ce qui le fit rouler sur le côté. Il porta une main à son menton, et ferma les yeux, retenant un gémissement de douleur.

« Ne me regarde pas comme ça, vermine ! » lança Ikimachi avant de cracher sur le sol, près des cheveux de la victime.

Tatsuya craqua ses doigts, et mit son poing en position, afin qu’il parte droit dans le dos de Sôjiro. La victime se recroquevilla, et se prépara à la douleur… qui ne vint pas.Lorsqu’il ouvrit les yeux, le poing de Tatsuya avait à peine avancé dans sa trajectoire, et était retenu par une main, suivit d’un bras puissant.

« Nani a tendaro ? »
( Nani a tendaro : Qu'est-ce que tu fous ? )

Cette voix grave et sérieuse était totalement étrangère aux oreilles de Sôjiro. Il regarda plus attentivement l’inconnu : les épaules carrées, le corps fin et élancé, des bras forts, une imposante prestance, les cheveux noirs, mis longs, attachés en une toute petite queue de cheval, de petits yeux… violets… Oui, ses yeux étaient violets ! Époustouflé par cette couleur rarissime, Sôjiro resta cloué sur place, mais la peur de se prendre quelques coups ne l’avait toujours pas quitté…

« Tu as l’intention de t’en prendre à lui encore longtemps ? » demanda l’inconnu à Tatsuya d’un air sévère.
« Ça te regarde pas ! » lança l’autre en tentant de dégager son poing.
« Je ne supporte pas que l’on s’en prenne au plus faible… » grogna le garçon sans lâcher prise.

Il fit en sorte que Tatsuya bascule, et lui tordit le bras, jusqu’à ce qu’un craquement sinistre retentit. Là, Ikimachi poussa un cri de douleur en se mettant à genoux. Ses amis reculaient à petits pas, sans avoir l’idée d’aider leur leader… Non, ils prirent leurs jambes à leurs cous, alors que Tatsuya suppliait l’inconnu de le laisser tranquille. Ce dernier lâcha alors le bras de sa victime, mais lui attrapa les cheveux, le tira légèrement en arrière et murmura à son oreille :

« Si je te reprends à faire du mal à ce garçon, je te briserai les membres un par un… »

Puis, il le lâcha, et le laissa s’enfuir. Mais lorsqu’il se retourna, le couloir était vide : Sôjiro s’était enfuit.



FIN DU CHAPITRE I

Et voilà, premier chapitre achevé !
Pour ce qui est du père, sachez qu’il est un personnage très important à mes yeux. Un homme aussi tourmenté va prendre une part très importante dans cette histoire, contrairement à ce que l’on peut penser Wink Si vous avez vu le film « Shissou », avec Tegoshi, essayez d’imaginez Oniken pour ce qui est de l’apparence physique de mon personnage principal, j’aime l’aspect de cet homme dans le film, il a quelque chose de froid mais de troublant à la fois.
Voilà, prochain chapitre le plus tôt possible ! =)
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