Soirée de famille ? [PV Karyu]

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Akeko venait à peine de sortir de la douche, toujours nue sous sa serviette de bain rose pâle. C'est sans gêne qu'elle avait traversé le couloir, retournant tranquilllement à sa chambre. Elle ne fut pas étonnée de retrouver sa chambre vide, sa colocataire avait dit qu'elle avait un rendez-vous ce soir et s'excusait de la possibilité de rentrer très tard et de peut-être la réveiller. Comme si la Japonaise se souciait réellement de l'autre jeune femme... non mais, elle se prenait pour plus importante qu'elle ne l'était ! C'est avec son sourire angélique qu'elle avait dit à Akita qu'elle comprenait et lui donna même quelques conseils pour passer une belle soirée. Après tout, n'était-elle pas l'une des plus gentilles élèves de l'université ? Une image bien mensongère certes, mais durement acquise. Bref, une fois dans sa chambre, Himeka alluma sa radio, mettant le son plutôt fort, sans trop l'être pour autant.

Il était plutôt tard, presque minuit en fait, cela explique pourquoi elle n'avait pas mis le volume au maximum. La jeune femme prit place devant sa coiffeuse et observa longuement le reflet que lui offrait la glace. C'est en chantonnant gaiement qu'elle se mit de la crème hydratante aux fleurs délicates sur le visage, puis se leva, laissant tomber sa serviette qui vint embrasser le sol. Sans aucune gêne, ni même crainte que Akita ne revienne plus tôt, chose qui l'aurait étonnée, la jeune femme se balladait complètement nue dans sa chambre. La lumière artificielle l'agressant de par sa force, elle la tamisa légèrement en venant tourné le gradateur, puis elle vint s'assoir sur son lit après avoir pris une crème hydratante aux fleurs et fraises qui était sur sa table de chevet. C'est avec une certaine générosité que Yuri s'en mit dans la main avant de l'étendre doucement sur sa peau. Comme quoi, il faut savoir entretenir son corps si on veut le garder toujours aussi beau naturellement. Car, non, jamais l'asiatique n'avait eu recours à la chirurgie et ne tenait pas à devoir y faire appel non plus !

Une fois cette tâche faite, l'étudiante remit sa crème à sa place et ouvrit sa commode. Elle passa une main dans ses cheveux, leur donnant un léger effet décoiffé de manière involontaire. Akeko prit un certain lapse de temps à se choisir des sous-vêtements, et une nuisette. Il faut dire qu'elle en a des milliers, sûrement beaucoup trop direz-vous, mais rien n'est trop beau pour elle ! L'asiatique finit par choisir de fins dessous de couleur bleu pâle avec de petites fleurs brodées argenté qu'elle enfila. Alors qu'elle commençait à mettre sa nuisette assortie, la porte s'ouvrit, chose qui la fit sursauter. Non, elle ne cria pas, mais fit un pas en arrière, s'accrochant dans sa serviette et tomba sur son lit. Le tout parce qu'au moment où la porte s'ouvrait, elle avait la nuisette au niveau des yeux et ne voyait rien... Oui, le tissu est plutôt transparent, mais plutôt opaque lorsque replier sur lui-même. Légèrement frustrée d'avoir été ainsi surprise, Himeka lança sa nuisette de malheur à la tête de la personne qui venait de la déranger et elle se releva, mettant ses mains sur ses hanches.

Bien sûr, une femme normale aurait crié et aurait eu le réflexe de se cacher, mais pas elle. La jeune femme n'était pas du genre pudique et appréciait même s'exhiber habituellement, mais seulement quand c'est volontaire, pas imposé. Cette violation de sa chambre la frustrait donc, cependant, sa rage s'apaisa lorsqu'elle reconnut Karyu. Un sourire amusé se glissa sur ses lèvres l'espace du seconde, s'effaçant rapidement pour laisser sa place à son petit air faussement fâché. Elle croisa ses bras sur sa poitrine, la mettant un peu plus en valeur de cette manière et s'avança vers lui de sa démarche presque féline. Akeko tendit une main délicate vers son vêtement et le tira doucement, dévoilant le visage de son frère.

-" Bonsoir cher grand frère... " Dit-elle sur un ton presque mielleux quoique teinté d'une certaine note soulignant son dérangement.

Wow, quelle soirée enmerdante, impossible en situations normales pour Karyu, le sexe en personne, la personnalité fashion masculine #2 (Ouais, Ruru semblait vraiment indétronable à ce niveau, attirant même et Akeko... Et même Karyu (Mais ça, il le gardait pour lui). Bref, rien ne se passait pour karyu, qui s'est même promené SEUL (ouais... incroyable non?) durant une heure (gaspillage de temps) avant d'aller souper (Encore seul) dans sa chambre (Vide).

Vu qu'il avait du temps, le jeune homme décida de se cuisiner un vrai bon repas. Se dirigeant vers ses armoires et sa cuisinette, il se rapella qu'il avait acheté quelques pâtes italiennes et quelques paquets de Mignons de lapin. Hmm, la viande de lapin, rien de mieux non? Le jeune homme se lança donc dans sa quête d'un réel délice et mit la main à la pâte, pour une des seules fois de sa vie, seul.

Et après une bonne heure encore (approximatif hein?), cette fois-ci accompagné d'un certain effort, le jeune homme se rendit compte qu'il n'était pas un mauvais cuisinier... avec des instructions biensur. une belle assiettes de pâtes italiennes dans une délicieuse sauce blanche (pas de mauvaises pensées hein?) pour envelopper quatres mignons de lapin (viande de lapin hachée, enrobé par un filet de bacon), le tout agrémenté d'un bon vin rouge, un pinot noir de Mezzacorona. Ce repas, malgré sa simplicité de préparation, avait des allures de festin royal... Pour une fois que Karyu allait réellement se délecter d'un repas fait de sa propre main!

Et biensur, Karyu resta quand même tout seul dans son appartement... Tout seul, lui, sa bouteille de vin, maintenant vide... et une dernière bouteille qui restait toujours à la vue de quiconque entrerait dans l'appartement. LA bouteille du breuvage préféré du jeune homme, le seul spiritueux auquel in donnait un bon crédit... Le grand marnier... Et la, la beuvrie commença. Un verre... Deux verres... Trois verres... Cinq... sept... et voila il oubliait ses chiffres tellement il était déja ivre! Pas très intelligent, jeune Kumi... Ta soeur serait pas fière de toi...

Et en tout cas, elle n'allait pas l'être, loin de la, surtout devant ce que Karyu allait faire. Maintenant que la vaiselle était faite, et que Karyu était bien pacté, il était temps pour le jeune homme d'aller prendre l'air! Karyu sortit donc de l'appart, emportant une autre bouteille de grand marnier dans sa main et deux verres (aux cas ou) Dans ses poches de chemise, comme à son habitude. il se mit à marcher dans le couloir (un peu croche, comme vous devez vous en douter) pour enfin se retrouver dans l'aile des filles... (bravo Karyu, vive l'instinct!). Il se promenna quelques secondes, et puis, trouva une porte bien sympathique... Et y entra sans cogner. Pourquoi? Parce qu'il savait que c'était la chambre de sa soeurette adorée...

Et Paf la surprise. Vous savez ce genre de situation ou vous vous en voulez à mort, mais que ce sentiment est engourdit par l’alcool malgré le fait que, basiquement, vous manquez déja de gêne? Eh bien, il est survenu lorsqu’il reçu une nuisette en plein visage. Malgré que le vêtement soit en général plutôt transparant, il était, à ce moment, trop regroupé devant les yeux du jeune homme pour qu’il ne puisse voir au travers. Il resta donc dans le cadre de porte, en piquet, avec sa bouteille à la main, jusqu’a ce qu’une personne ne vienne enlever la nuisette de son visage, révélant une magnifique créature, connue aussi sous le nom de « Akekoïs japonis », un être d’une beautée infinie, et aux courbes délicieuses. C’était cette ravissente asiatique qui restait la, les bras croisés devant son frèro adoré, avant de dire bonsoir à celui-ci. Au moins elle ne semblait pas trop frustrée.

« bonsoir ma Soeurette adorée » Dit-il, avant d’aller déposer un léger bec sur la joue de cette chère akeko, qui était encore nue, et de filler en direction d’une table de cuisine. « Je suis venu te tenir compagnie... Si cela ne te dérange pas trop... J’avait envie de te voir ce soir, tu sait, approfondir nos liens entre frère et soeur... », Dit-il avant de sortir deux verres de ses poches de chemises, les déposer et les remplir de Grand Marnier. Biensûr, il remplit les deux, en poussa un à l’autre bout de la table et regarda Akeko d’un regard tout mignon, mais en même temps, avec une petite pince de provocation. « tu en veut? Je te l’offre! »

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La Japonaise était en sous-vêtements, sur le point d’enfiler sa nuisette lorsque sa porte s’ouvrit. Légèrement frustrée, elle lança son vêtement à la figure de l’intrus vers qui elle se tourna, croisant les bras sur sa poitrine. Himeka eut un petit sourire en reconnaissant son frère, cependant, elle prit ce petit air faussement frustré. Elle le salua en reprenant sa nuisette délicatement, soulignant qu’elle l’avait reconnu quoiqu’elle n’apprécie pas tellement – enfin, à moitié - cette entrée à l’improviste. La jeune femme ne bougea même pas d’un poil et ne dit rien non plus suite à la marque d’affection que lui avait offert son frère et déposant un baiser sur sa joue. Elle le suivit du regard, se demandant ce qu’il pouvait bien lui vouloir en cette heure tardive, surtout qu’il avait l’air d’avoir déjà bu. Finalement, Yuri enfila sa nuisette qui retomba doucement sur son corps délicat, laissant deviner la couleur de ses sous-vêtements en dessous. Elle s’avança de sa démarche presque féline comme toujours vers la table, elle y posa ses mains, se penchant légèrement vers l’avant. Comme toujours, cette pose qui vous semblera calculée afin que l’on puisse avoir une meilleure vue sur son corps était en fait naturelle. Depuis le temps, ces petits gestes étaient devenus anodins pour la jeune asiatique.

-« Tu ne trouves pas que nos liens sont déjà assez profonds ? » Demanda-t-elle innocemment en venant plonger son regard dans le sien. « Et puis, n’as-tu pas peur de dire encore plus n’importe quoi que d’habitude après avoir bu ? » Ajouta-t-elle en lançant un petit regard à la bouteille.

Elle sourcilla en le voyant sortir les verres de ses poches, se demandant pourquoi il en avait amené alors qu’elle en avait déjà… mais surtout, se demandant s’il en traînait souvent comme ça. Après tout, ça pouvait être dangereux. Imaginez qu’il ne tombe. Le verre se briserait et là, qui se retrouverait avec plein de plaies ? Et oui, le petit Karyu. Mais bref, oublions ce petit épisode qui montre qu’elle réussit à penser à quelqu’un d’autre qu’elle-même ne serait-ce que 30 secondes ! Akeko finit par tirer sa chaise et y prendre place, appuyant ses coudes sur la table, elle vint jouer innocemment avec une mèche de ses cheveux qu’elle enroulait autour de son index. Un sourire joueur se dessina sur ses lèvres suite à la simili-provocation de son frère, elle prit le verre et l’approcha de ses lèvres avant de le redéposer délicatement sur la table. Un court moment s’écoula durant lequel elle resta silencieuse à le défier du regard.

-« Pourquoi suis-je un peu incertaine ? Tu n’oserais quand même pas de me droguer ou bien de me soûler comme une de tes vulgaires petites ''fan'' » Demanda-t-elle toujours en le regardant dans les yeux, l’air légèrement plus sérieuse.

Cela l’aurait étonné de sa part, elle avait tout de même un minimum de respect pour lui, non ? Enfin… c’est à voir. Mais bon, Yuri avait tout de même un peu confiance en son frère. Elle lui avait demandé cela juste pour voir sa réaction. Histoire de s’amuser en somme. Un peu comme elle le fait toujours !