|BAL| → Soirée banale avec une directrice casse-pied [Kazuki]

L’événement tant attendu par la plupart des élèves de l’université arrivait. Non, il n’arrivait pas, il était là. Le bal de fin d’année, c’était ce soir. Ce soir qu’il passerait le 1er janvier à boire et à se goinfrer en célébrant la Nouvelle Année qui allait commencer. Lucie n’était toujours pas des plus en forme. Elle s’en fichait éperdument de cette soirée. Elle n’avait même pas envie d’y aller bien qu’on viendrait la chercher. Elle voulait passer sa soirée dans son lit et ne pas penser à ce qui se passerait là-bas. Or, elle était directrice, elle ne pouvait donc pas passé au dessus de cet événement, sans attendre qu’on lui tombe dessus ensuite.

Elle avait passé la journée à se demander ce qu’elle allait mettre, pourtant, elle avait déjà sa robe. Mais c’était une qu’il avait choisit. Elle ne pourrait pas faire sans la mettre malheureusement, car c’était la seul qui lui irait, surtout si elle ne voulait pas y aller en jogging et en pull. Elle allait devoir faire avec, ses autres robes étaient bien trop étroite pour son ventre. Ventre qu’elle détestait maintenant mais elle ne pouvait s’empêcher d’aimer sa futur petite fille.

Sa mère, Julia, était passée voir si tout allait bien, lui changeant en même temps les pensées. Bien que ce n’était pas toujours évident de réconforter Lucie, car celle-ci avait tendance, maintenant à trouver tout ce qu’elle portait horrible, ainsi que ses gestes, futiles et désordonnés. Elle avait passé la journée en pyjama, n’ayant pas envie de s’habiller pour se faire à l’idée qu’elle sortait ce soir. On venait pourtant la chercher à dix-neuf heures trente, mais à dix-sept heures, elle était toujours dans son canapé, en train de boire un café, tout en écoutant de la musique, écoutant sa mère également.

- Dis moi ma chérie, tu n’irais pas t’habiller ?
- Pourquoi ? J’ai tout de même encore le temps avant qu’il n’arrive…

Sa mère ne tenta pas plus que ça, sachant pertinemment que lorsque Lucie avait une idée en tête, il était difficile de l’en dissuader. Elle fini tout de même par annoncer à sa mère qu’elle montait se doucher, se changer et se préparer en gros pour la soirée. Julia acquiesça et la regarda se lever pour aller à l’étage où Lucie s’enferma dans la salle de bain. Elle se débarrassa de ses vêtements qu’elle balança dans la baignoire et fit couler de l’eau chaude à la douche. Elle alla vers le miroir, complètement dénudée et se peigna les cheveux, ceux-ci devenu noir ou lieu de brun après une teinture, un changement sur un coup de tête venant de la directrice.

Jugeant que ça allait, elle se dirigea vers la douche, essayant de ne pas penser à son « énorme » ventre – Pas demandé dans 5 mois alors. Elle resta un moment immobile, laissant l’eau lui tomber dessus avant de se laver, cheveux et corps, se rincer pour ressortir de là pour s’enrouler dans une immense serviette de bain. Elle soupire et se dirige vers le miroir, que voulez vous, quand le cœur n’y est pas. Elle plaint juste son cavalier, parce qu’il va devoir la supporter toute la soirée et si il ne l’assomme pas, ce sera un miracle. Elle alla dans sa chambre, ouvrit sa commande et enfila une paire de sous-vêtements noir après avoir laissé tomber sa serviette de bain sur son lit. Elle se dirigea vers la porte de son immense dressing et alla au fond. Sa robe était là, protégée dans une house. Elle la souleva et la prit dans sa chambre, une paire de sandale à talons argentée au passage et déposa le tout sur son lit.

Elle la regarda un long moment avant d’opter pour la mettre, non pas en omettant de soupirer. Elle enfila ensuite sa paire de talons pour repasser à la salle de bain, où elle se coiffa sobrement, suivit d’une touche de maquillage très finie. Elle regarda l’heure, par curiosité, son cavalier était là dans trente minutes mais il fallait qu’elle fasse sortir sa mère. Celle-ci n’appréciait pas beaucoup ce jeune homme, alors, il valait mieux ne pas les confronter non plus. Elle repassa dans sa chambre, prendre une pochette, dans laquelle elle mettrait ses affaires personnelles et elle descendit, tenant sa longue robe pour ne pas trébucher, ce n’était pas le moment non plus.

Elle réussi à faire sortir sa mère, non pas méchamment et après une flopée de compliments. Elle rangea ses affaires dans la poche, prépara un châle qu’elle mettrait au dessus de sa robe. Kazuki n’allait plus tarder à arriver et elle avait réussit à taire ce sujet face à sa mère, pourtant curieuse de savoir qui allait sortir sa fille. Elle se dirigea à la cuisine, bu un verre d’eau et à peine eut-elle le temps de poser son verre qu’on sonnait. Elle eut un faible sourire et alla vers la porte d’entrée qu’elle lui ouvrit.

- Bonsoir… Tu sais, tu n’étais vraiment pas obligé de me faire sortir de chez moi …