Trop de mauvaises nouvelles ... [PV Aaron]

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" Lorsque la vie ne nous fait pas de cadeaux ... "

Mon beau-frère, riche magnat en je ne sais plus quoi avait été abattu par des tueurs à gages bien connus du milieu. J'avais été chargé de l'enquête, mais aussi j'étais le seul sur place et capable de m'occuper de ma nièce Amandine.

Quant aux malfrats, après une course-poursuite qu'ils avaient perdu avec leur vieille caprice face à ma nouvelle fastback sur-booster par un compresseur mécanique, une machine qui faisait que je sortais à un capital de six cent cinquante dadas du six litres deux huit cylindres en V, mon nouveau jouet, qui servait aussi de véhicule pour le boulot, du coup j'avais le carburant gratis, joli cadeau de mon chef d'ailleurs. Bref, ça avait fini en fusillade dans un entrepôt où j'avais fini par les descendre. Les deux suspects étaient recherchés depuis des mois par la DEA. En clair, même si j'avais risqué le blâme pour cette enquête massacreuse, j'ai eu une médaille et une augmentation.

Voilà presque une semaine que j'avais Amandine chez moi. Elle ne m'appréciait guère et je le savais, elle me faisait la gueule mais de mon coté je ne faisais pas beaucoup d'efforts non plus même si j'essayais d'en faire. Après mon entrainement du matin et avoir pris ma douche j'allais vers sa chambre et fus accueilli par un "tu veux quoi ?" peu aimable.

- Amandine, je veux juste te dire que je t'ai préparé le petit déjeuner et que tes affaires pour aujourd'hui sont prêtes, lavées repassées etc...

Je soupirais un peu puis repris :

- Je veux juste rendre les choses aussi faciles que je peux pour nous. Je sais qu'entre nous c'est pas le grand amour et que tu veux retourner à l'université mais essayons de faire en sorte que ces deux derniers jours se déroulent mieux que les précédents.

C'était la première fois cette semaine que je me montrais compatissant envers elle, pas gentil mais compatissant. C'était déjà pas mal vu les difficultés que nous avions et les disputes quasi permanentes et ça me prenait le tête. Ma peur : qu'elle prenne l'un de mes flingues et se mette une balle dans la tête de tristesse et de désespoir, et vu l'armurerie que j'avais, il y avait intérêt.

Amandine ne m'écoutait qu'à moitié mais m'entendit quand même et se saisit de son portable rose pour envoyer un sms à je ne sais qui, certainement une de ses copines qui sait. Et après tout, elle me regardait, c'était déjà ça, j'étais le seul là pour elle désormais, à part un petit copain si elle en avait un bien sûr mais c'était des choses qui ne me regardaient pas encore. En gamine capricieuse qu'elle était, elle me demanda si je pouvais l'amener au cinéma cet après midi et réclamait en plus une grosse barbe à papa. De gros machins faits de sucre rose, collant bourré de sucre et très pénible à nettoyer. En plus moi qui avait prévu d'aller aider les stups cet après-midi, ça tombait donc à l'eau aussi. Je lui répondis donc d'une voix qui laissait paraitre une légère déception de ne pas aller botter le cul de ses foutus mafieux.

- Très bien, il y aura d'autres personnes avec nous sinon ?

Dis-je d'une voix à demi intéressée pour savoir qu'elle voiture je devrais prendre, ma Shelby ou simplement la mustang 67 décapotable. Elle se leva vêtue de seulement des sous-vêtements noirs assez sexy pour faire flancher n'importe quel garçon et l'entrainer dans un tourbillon de fantasmes sur ma jolie nièce. Amandine me sourit et je le lui rendis. Puis elle passa devant moi laissant sa main glisser sur ma joue en tirant la langue. Quand elle fut a la salle de bain je sortis ma radio et appelais le lieutenant des stups.

- Bon, démerdez-vous sans moi aujourd'hui, planning foireux pour moi. Bonne chance !
- Merci, amuse toi. Bouiiiiiiip.

Durant qu'Amandine se lavait et se changeait je mis du heavy metal sur la chaine hifi, j'ignore sincèrement si elle aimait ou pas donc je mis le son pas très fort pour que l'eau ruisselante de la douche couvre ma musique. Vingt minutes plus tard, elle ressortit et me rejoignit à la cuisine où j'écarquillais les yeux, d'accord je m'habillais parfois, souvent même à la Magnum, mais là, ça en devenait provoquant, une tenue hyper sexy et le maquillage qui allait avec. J'aurais voulu dire quelle honte mais je me retenais, je n'allais pas créer des problèmes alors que nos relations commençaient juste a s'améliorer.

Ce qu'elle s'apprêtait à me dire, je m'en doutais déjà d'avance, à peine eu t-elle ouvert la bouche que j'aurais déjà pu dire boutiques. Selon elle, plus rien dans ses armoires, or je savais que mon beau-frère m'avait déjà maintes fois parlé de la place du dressing qu'elle avait, plus grand que sa chambre même, j'aurais une telle pièce, je la gaverais d'armes et non d'habits.

- Amandine, j'aurais pu m'en douter. Au fait on prend la décapotable si ça te gêne pas bien sûr.

Puis je lui souris en allant me resservir un verre de jus d'orange.